ASTRID ][ - Le retour !

Ce 17 Mars 2025, le gouvernement a décidé de donner un successeur au programme ASTRID de réacteur de génération IV, qui doit permettre la fameuse "fermeture du cycle", graal de la filière de fission nucléaire française depuis son début dans les années 60-70. Retrouvez un résumé de l'odyssée de la Génération IV, ci-dessous et dans le tract en PJ.

🔴    En 1997, le gouvernement annonce l’arrêt définitif du surgénérateur Superphénix développé par le CEA. La CGT conteste ce choix, qui entérine l’abandon de la fermeture du cycle.

✅    En 2006, le CEA est chargé de la construction d’un nouveau réacteur à neutrons rapides, nommé ASTRID…

🔴    En 2019, le gouvernement Macron décide l’arrêt impromptu du projet ASTRID, la CGT s’y oppose, car pour nous, la fermeture du cycle est un enjeu majeur du nucléaire civil.

✅   Lors du Conseil de Politique Nucléaire (CPN) du 17 Mars 2025, EDF, Framatome, Orano et le CEA sont sollicités pour remettre un projet d’ici à la fin 2025 afin « d’atteindre la fermeture du cycle du combustible nucléaire dans la deuxième moitié du siècle ».

✅   La CGT se félicite de cette prise de conscience, certes tardive, et prend cette annonce comme une victoire d’importance. Car « fermer le cycle » du combustible nucléaire, c’est avancer vers un nucléaire plus durable.

✅  En effet, la technologie dite de IV^ème génération, basée sur cette fameuse « fermeture du cycle », c’est :

👉  Réduire considérablement les déchets du nucléaire par la réutilisation des matières combustibles contenues dans lesdits déchets, tout en éliminant aussi du plutonium ;

👉  Garantir notre indépendance énergétique avec des réserves de combustible représentant plusieurs siècles de fonctionnement ;

👉  Être indépendant des autres pays en maîtrisant tout le cycle du combustible nucléaire, sous réserve de construire en parallèle une filière industrielle nationale ;

👉  Renforcer l’acceptabilité du nucléaire en améliorant encore son empreinte vis-à-vis de l’environnement et du climat.

🔴  Mais que d’atermoiements, de temps et de compétences perdues, de démobilisation des équipes...

🔴  D’autant qu’en 2022, le gouvernement avait déjà chargé des start-ups de prendre la relève, un non-sens sur un sujet aussi stratégique et qui relève de politiques de moyen et long terme, totalement à l’opposé de la « logique start-up » de pompe à subventions et de profits à court terme.

Retrouvez ci-dessous notre tract sur le sujet, en Pièce Jointe au présent article.